Titre : | La vraie couleur de la vanille | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Sophie Chérer, Auteur | Editeur : | Ecole des Loisirs | Année de publication : | 2014 | Collection : | Médium | Importance : | 208 p. | Présentation : | couv. ill. en noir | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-211-21495-7 | Langues : | Français (fre) | | Tags : | esclavage rapport maître-esclave esclavage -- abolition vanille pollinisation artificielle histoire Réunion -- île de la | | Résumé : | Si Edmond, orphelin noir promis à l'esclavage, devient l'inventeur de la pollinisation manuelle du vanillier, il le doit sans doute à l'homme blanc qui l'a protégé à sa naissance et l'a initié, via la magie des mots grecs, aux mystères de la botanique : Ferréol Bellier Beaumont. Le récit de cette adoption improbable, enchantée et finalement inachevée - Edmond n'apprendra jamais à lire ou à écrire car c'étaient choses interdites aux esclaves - occupe un bonne part du livre jusqu'au tournant de la découverte.
Les mœurs coloniales sont décrites telles qu'elles étaient. Mélange de paternalisme et de cruauté, elles ont reposé sur l'exploitation intensive des esclaves, jusqu'à la seconde abolition, la bonne, celle de 1848. Celle-ci ne procura pas à Edmond un meilleur destin social ni la reconnaissance qu'il aurait pu avoir comme véritable bienfaiteur de l'île Bourbon et dont il fut spolié. Méconnu et oublié, Edmond Albius, avec cette biographie romancée, doit en revanche à Sophie Chérer une plus belle mort et, peut-être, ce qui serait mieux encore, une nouvelle naissance. |
La vraie couleur de la vanille [texte imprimé] / Sophie Chérer, Auteur . - Ecole des Loisirs, 2014 . - 208 p. : couv. ill. en noir ; 22 cm. - ( Médium) . ISBN : 978-2-211-21495-7 Langues : Français ( fre) | Tags : | esclavage rapport maître-esclave esclavage -- abolition vanille pollinisation artificielle histoire Réunion -- île de la | | Résumé : | Si Edmond, orphelin noir promis à l'esclavage, devient l'inventeur de la pollinisation manuelle du vanillier, il le doit sans doute à l'homme blanc qui l'a protégé à sa naissance et l'a initié, via la magie des mots grecs, aux mystères de la botanique : Ferréol Bellier Beaumont. Le récit de cette adoption improbable, enchantée et finalement inachevée - Edmond n'apprendra jamais à lire ou à écrire car c'étaient choses interdites aux esclaves - occupe un bonne part du livre jusqu'au tournant de la découverte.
Les mœurs coloniales sont décrites telles qu'elles étaient. Mélange de paternalisme et de cruauté, elles ont reposé sur l'exploitation intensive des esclaves, jusqu'à la seconde abolition, la bonne, celle de 1848. Celle-ci ne procura pas à Edmond un meilleur destin social ni la reconnaissance qu'il aurait pu avoir comme véritable bienfaiteur de l'île Bourbon et dont il fut spolié. Méconnu et oublié, Edmond Albius, avec cette biographie romancée, doit en revanche à Sophie Chérer une plus belle mort et, peut-être, ce qui serait mieux encore, une nouvelle naissance. |
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